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Appel à communications : Les Septièmes Journées Géographiques Algériennes

05/17/2019


L'Université d’Oran 2 Mohamed Ben Ahmed, la Faculté des Sciences de la Terre et de l’Univers, le Département de Géographie et de l’Aménagement du Territoire En collaboration avec Le Laboratoire (EGEAT) organisent "Les Septièmes Journées Géographiques Algériennes" le 3 et 4 décembre 2019 en Algérie.
 
Depuis une vingtaine d’années, l’espace géographique connait des transformations complexes et rapides, imposées par l’internationalisation croissante des échanges, qui se manifestent spatialement par des dynamiques diverses : croissance urbaine, mobilités intenses, effacement des frontières et recompositions territoriales, polarisation des centres urbains actifs et déséquilibre des espaces environnants. Les espaces des pays du Sud et du Nord connaissent, à des niveaux différents, des phénomènes analogues et affichent des tendances d’évolution similaires.

En Algérie, les nouveaux espaces urbanisés sont pour l’essentiel le produit des initiatives des pouvoirs publics depuis les années 2000, axées sur l’habitat pour ne pas dire le logement. Plusieurs formules ont été préconisées (logement social locatif, location-vente, logement social participatif, logement public promotionnel…) ; transformant le paysage urbain de nos villes et créant de nouvelles territorialités. Cette urbanisation à forte densité, vue par le haut sous la pression sociale, a formé des nouvelles entités urbaines fragmentées dominées par l’habitat collectif en forme de tours dans les espaces périphériques et périurbains des grandes villes qui basculent d’un modèle d’urbanisation ramassée vers un autre éclaté et/ou étalé sur plusieurs communes limitrophes, brouillant les frontières entre espace urbain et rural. Ce processus d'évolution urbaine a généré des mobilités tant résidentielles que quotidiennes imposant une restructuration spatiale par la réalisation de nouveaux équipements et le développement des transports, le redéploiement des activités commerciales et de services en impliquant les villes dans une logique de fonctionnement urbain polycentrique. Conséquemment, cette forme d’urbanisation a soumis ces villes à de multiples vulnérabilités (foncières, sociétales, environnementales, etc).
 
A une autre échelle, les villes intermédiaires devenues de nouveaux lieux de polarisation, gagnent en nombre et se placent dans l’échiquier national en animant leurs espaces respectifs. Elles sont soutenues par les petites agglomérations, qui viennent densifier le réseau urbain et recomposer l’organisation territoriale où de nouvelles relations ville-campagne se mettent en place. Le développement des transports et l’intervention forte de l’État pour l’équipement des petites agglomérations ont contribué largement à la fixation des populations rurales et à l’intensification des déplacements journaliers. Bien plus, les espaces ruraux connaissent une dynamique agricole, soutenue par une forte demande de consommation, et animent des échanges agricoles à une échelle régionale et nationale permettant ainsi le développement de réseaux de commerce privés puissants.
 
Parallèlement à ces nouvelles mutations, l’État semble afficher une volonté de promouvoir la diversité naturelle, archéologique, architecturale et urbanistique dont il dispose pour développer le tourisme et diversifier l’économie, jusqu’ici fortement dépendante des hydrocarbures. Une nouvelle demande touristique se profile notamment dans les villes côtières et au Sahara suite à l’installation de nouvelles infrastructures hôtelières çà et là. Toutefois, sa position reste confuse par rapport au tourisme de masse d’où le risque de bouleversement du fonctionnement classique des territoires.

Dans un autre contexte, la rareté de l’eau dont souffre l’Algérie a exacerbée par la forte exploitation des ressources souterraines. Les sécheresses récurrentes ayant provoqué des pénuries d’eau dans plusieurs wilayas remettent en question la problématique de mobilisation de l’eau après une accalmie apportée par le recours au dessalement. Par ailleurs, l’irrégularité et l’agressivité des précipitations, une des conséquences du réchauffement climatique, continuent de provoquer des inondations ravageuses qui ont accentué la pression sociale.

Ces évolutions ont amenuisé les ressources naturelles et porté atteinte à l’environnement sur l’ensemble de l’espace algérien (dégradation du couvert végétal, défrichement, ensablement, diversification des déchets, extensions urbaines illicites, etc) ce qui renvoi à la problématique du modèle de développement durable à adopter.

Dans ce processus d’évolution, la bonne gouvernance est au carrefour de ces transformations. Agissant à travers ses hiérarchies territoriales institutionnelles, l’État demeure l’acteur et le décideur principal des actions de développement. Les réponses, à l’échelle locale, à ce qui est décidé d’en haut sont multiples et divergentes : des populations subissent, d’autres s’adaptent ou même s’approprient ces actions.

A cet effet, le Département de Géographie et de l’Aménagement du Territoire et le Laboratoire Espace Géographique et Aménagement du Territoire de l’Université d’Oran 2 Mohamed Ben Ahmed consacrent les Septièmes Journées Géographiques Algériennes pour débattre ces nouvelles tendances d’évolution de l’espace géographique en croisant les regards Nord-Sud. Cette édition constitue une occasion renouvelée pour des échanges scientifiques et des expériences en matière de recherche, qui ne peut être uniquement l’oeuvre des géographes, mais également des urbanistes, des économistes, des démographes, des sociologues et des praticiens ayant la dimension spatiale comme dénominateur commun.

Le comité scientifique invite les chercheurs du Sud et du Nord pour animer cette rencontre scientifique par leurs interventions. Les thèmes évoqués plus haut constituent des guides pour les propositions de communications ; les études empiriques et les interactions interdisciplinaires sont privilégiées.
 
Les axes thématiques privilégiés :
  • Dynamiques des espaces urbains et périurbains ;
  • Villes intermédiaires et dynamiques territoriales ;
  • Mobilités et transports ;
  • Patrimoine et développement touristique ;
  • Eau : mobilisation, développement et impacts ;
  • Dynamiques agricoles et protections des ressources naturelles
  • Environnement et développement durable
  • Gouvernance, développement territorial et stratégies locales.
Envoi des résumés et communications
Les chercheurs désirant participer à cette manifestation sont priés de nous envoyer leurs résumés en une page maximum, suivi de 5 à 6 mots clés, écrits en caractères Times New Roman, taille 12 avec interligne simple. Le résumé doit mettre en exergue la problématique centrale traitée et les objectifs, la méthode d’approche et les principaux résultats. Le résumé et la fiche d’inscription doivent être envoyés à l’adresse email du colloque.
 
Langues du colloque
Les participants peuvent intervenir en arabe, en français ou en anglais.
 
Publication
Les communications les plus pertinentes feront l’objet d’une publication dans la revue ″Cahiers Géographiques de l’Ouest″.
 
Dates importantes
- 15 septembre 2019 : date limite d’envoi des résumés
- 15 octobre 2019 : Notification aux auteurs de l’avis du Comité scientifique du Colloque
- 16 novembre 2019 : Envoi du texte final pour les propositions de communication et d’une version A4 lisible pour les posters acceptés.
 
La deuxième annonce précisera les paramètres de participation.
 
 
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Fiche d'inscription
 
Prière d'inclure les informations suivantes dans la fiche d'inscription.
 
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